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"Le culte en « Esprit » de l’Église intérieure"

 

« La célébration de la liturgie céleste dans le Sanctuaire du cœur  »

(J.-M. Vivenza, éditions La Pierre philosophale, 2014)


L’initiative de la publication d’un livre consacré au culte ‘‘en esprit’’ de l’Église intérieure pourrait surprendre, nous en sommes conscient, quoique si l’on se donne la peine de lire avec attention L’Église et le sacerdoce selon Louis-Claude de Saint-Martin (La Pierre Philosophale, 2013), il semble assez logique que ce livre soit suivi d’un ouvrage complémentaire portant exclusivement sur la célébration de la liturgie selon l’interne à laquelle ne cesse de nous inviter dans tous ses écrits Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803).

Il restait donc à savoir, par delà le rappel des invitations constantes que nous avons, comme il convenait de le faire, longuement signalées, comment et de quelle manière célébrer le culte divin de l’Église intérieure dans te temple du cœur ?

Or, il apparaît, que le culte « selon l’interne », quoique non étranger au culte ostensible célébré par les diverses confessions chrétiennes avec lequel il partage les mêmes sources évangéliques, se doit cependant d’être réellement spirituel en ne comportant rien – ou en tendant à en être le moins possible chargé –, d’images, reliquats, alluvions et vestiges dégradés du monde matériel, ce caractère de dégagement purificateur dans l’exercice d’adoration se rapportant à ce en quoi consiste précisément, en raison de sa nature, le « mystère » céleste par excellence de l’Église intérieure.

Ainsi ce livre permettra, conformément à ce qu’il incombe à chaque âme de désir consciente de son état sacerdotal, d’entrer dans la « chambre haute » et, dans le secret, suivant les indications du Philosophe Inconnu, de célébrer la « Sainte Cène » dans le temple de son cœur « en esprit et en vérité » (Jean IV, 24), commémorant de la sorte la Pâque et procédant à la consécration purement spirituelle des « saintes espèces » : « Le nouvel homme (…) a dit d’avance aux siens : ‘’Vous savez que la Pâque se fait dans deux jours, et que le fils de l’homme sera livré pour être crucifié’’. Mais comme il sait aussi que le complément de sa régénération est attaché à ce sacrifice, comme il sait en outre que ce sacrifice doit rendre la vie aux habitants de son propre royaume, il dit à quelques-uns des siens : ‘‘Allez­ nous apprêter ce qu’il faut pour la Pâque. Lorsque vous entre­rez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le dans la maison où il entrera, et dites au maître de cette maison que le maître vous envoie dire : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute toute meublée. Préparez-­nous-y ce qu’il faut.’’ » (Le Nouvel homme, § 60).

 

Commande sur le site des éditions « La Pierre philosophale » :

https://www.lapierrephilosophale.com/