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Écrits saint-martinistes

La prière du cœur selon Louis-Claude de Saint-Martin

La Sophia et ses divins mystères

(Jean-Marc Vivenza, 2021)

« Où veux-tu donc aller chercher Dieu ? Ne le cherche que dans ton âme qui est la nature éternelle, 
dans laquelle est le divin engendrement. »

(J. Boehme, Confessions, ch. 6, § VII, 16.)






Les études présentées et réunies ici en un seul volume sous le titre « Écrits Saint-Martinistes », depuis longtemps devenues inaccessibles et quasi introuvables, occupent une place importante dans l’entreprise de remise en lumière et la redécouverte des thèses « théosophiques » et positions « illuministes » spécifiques du Philosophe Inconnu, thèses et positions entourées, hélas depuis de nombreuses décennies, d’un voile opaque dans la plupart des courants se réclamant, bien à tort le plus souvent, du « martinisme », voile constitué d’un hétéroclite mélange fait d’occultisme, d’art divinatoire, d’hermétisme, d’astrologie, de kabbale, voire de « théurgie » – ce qui évidemment ne manque pas d’être pour le moins paradoxal lorsqu’on connaît les positions critiques et la vive hostilité de Louis-Claude de Saint-Martin vis-à-vis des procédés utilisés lors des « opérations » enseignées et proposées à ses émules par Martinès de Pasqually pour obtenir la « réconciliation » des âmes -, voile empêchant par ailleurs un accès direct à la pensée authentique de l’auteur du « Ministère de l’homme-esprit ».

Ainsi, dans les « écrits saint-martinistes » figurant dans ce livre, sont exposés les éléments précis portant sur la nature de la « Sophia », de même que ceux touchant à la « vie intérieure » de prière et d’oraison, selon ce que Saint-Martin préconisa comme seule et unique méthode véritable pour atteindre les régions célestes et entrer en communion avec la « Cause active et intelligente », en s’éloignant, et se détournant des procédés qu’il qualifia, à juste raison, « d’externes », incapables par leur industrie pesante et leur dépendance à l’égard de la matière et de ses manifestations illusoires, de réaliser la « grande affaire » selon l’expression qu’il employa à de nombreuses occasions pour signifier ce dont il est question de façon ultime pour l’âme de désir en quête de sa rencontre intime et secrète avec l’essentiel transcendant.

Présentation sur le site de l’auteur  :

« Écrits saint-martinistes »