Louis-Claude de Saint-Martin & la théurgie des élus coëns
Nature et mission des anges selon le Philosophe Inconnu
Guide pour la compréhension de ce qu’est la « voie » spirituelle de la prière intérieure
pour accéder à la Divinité
Éditions Archè Milano, 2022, 230 pages.
Si le but de la théosophie saint-martiniste ainsi que sa volonté, sont de ramener l’être émané vers le « Principe », alors il doit se munir pour son itinéraire d’une unique boussole, d’un seul objectif, c’est-à-dire viser à son « remariage » avec la Sagesse Divine, en délaissant les pratiques relevant de l’astral et des manifestations inférieures en ne visant rien d’autre que l’Éternel.
C’est pourquoi, aborder la question de la relation de Louis-Claude de Saint-Martin avec les anges, est l’une des plus intéressantes et passionnantes qui soient, la place des esprits angéliques au sein de la voie spirituelle et initiatique étant fondamentale, de même que leur ministère, leur fonction et leur rôle. Cependant cette place et cet authentique « ministère » demeurent incompris, on imagine avoir quelques idées claires sur le sujet alors que les éléments effectifs touchant aux anges nous sont profondément méconnus, notamment pour tout ce que pensa le Philosophe Inconnu relativement aux êtres célestes, le plus généralement absolument et profondément ignoré.
« L’ami fidèle qui nous accompagne ici-bas dans notre misère, est comme emprisonné avec nous dans la région élémentaire, et quoiqu’il jouisse de sa vie spirituelle, il ne peut jouir de la lumière divine, des joies divines, de la vie divine que par le cœur de ce même homme qui fut choisi pour être l’intermède universel du bien et du mal. Nous attendons de cet ami fidèle tous les secours, toutes les protections, tous les conseils qui nous sont nécessaires dans nos ténèbres et toutes les vertus pour subir le décret de notre épreuve à laquelle il n’a pas le droit de rien changer ; mais il attend de nous en récompense, que par le feu divin dont nous devrions être embrasés, nous lui fassions éprouver la chaleur et les effets de ce soleil éternel dont il se tient éloigné par la pure et vive charité qui l’anime en faveur de la malheureuse humanité. »
L.-C. de Saint-Martin, Le Nouvel Homme, § 2.
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